Le cinéma le Palace de Surgères, c'est 80 ans d'histoire du 7e art. Mais tout commence bien avant cela...


Début du XIXeme siècle

Un marché occupe le rez-de-chaussée d’un grand vaisseau de pierre avec à l'étage, une salle de justice et une salle des pas perdus. Vers 1842, le théâtre entre à l’étage et côtoie l'économie avec une salle de la bourse (prix des denrées). Un incendie dévaste les halles à la fin du XIXeme épargnant le premier étage, donc le théâtre.



Cinéma et théâtre

Début du XXe siècle 

Cette salle éclairée au gaz est alors le seul lieu accueillant des spectacles, vers 1913 des bancs amovibles sont installés pour pouvoir la transformer en salle polyvalente et y accueillir les premiers spectacles cinématographiques. 


1920

Le cinéma quitte les foires et des exploitants locaux louent la salle à la municipalité. C'est en tout huit locataires qui se succèdent de 1920 à 1932. Les représentations théâtrales s’y poursuivent avec des pièces comme 'La Porteuse de pain' et 'Les Deux orphelines'.


1923

Côté cinéma, ce sont des films muets sur un rideau de toile tiré sur la scène. Mme Merleau, la femme de l'épicier fait construire un écran en brique plâtré. Rénovée en 1926, la salle connaît un tournant décisif en étant exclusivement réservée au cinéma et en prenant pour la première fois le nom de 'Ciné Palace'...


1932-1975

Jean Baudion reprend la gérance Avec son cousin germain Fernand Daulin qui dirige l'Appollo Palace et l'Alhambra à Rochefort il est président du groupement des cinémas du Sud-Ouest, le premier groupement cinématographique».

         

* De la guerre à la libération

 

Septembre 1939

La guerre entraîne la fermeture de la salle obscure avec un arrêté paru. Il rouvrira cependant durant l'occupation allemande avec une tout autre programmation c’est l'époque de la censure et des maisons de films allemands.


1945

A la libération, commence l'âge d'or du cinéma avec la renaissance du cinéma français et la ruée des films américains, en couleur. Seule distraction de l’époque on y projette des films comme 'Don Camillo', 'Casablanca', 'Quai des Orfèvres', 'La Belle et la bête', 'Laurel et Hardy', « et les films de John Wayne», Une époque prospère pour le Ciné-Palace qui agrandit sa salle pour compter 350 fauteuils. Une époque florissante aussi pour la ville de Surgères, où activité économique et vie de la cité sont dynamiques. 


       * Ouverture d'un 2e cinéma


15 avril 1957

Le Ciné-Palace, voit l'arrivée d'un 'petit frère', le Club .Un projet titanesque construit en bordure de la maison de Baudion qui a coûté à l'époque 11,5 millions de francs (500 places).


       * La télévision annonce le déclin du Ciné-Palace


1960 à 1980

Mais voilà, l'heure de la télévision a déjà sonné et l'activité des cinémas commence à baisser, les habitudes de loisirs changent, et émerge à la fin des années 60 la « nouvelle vague » moins populaire. C’est la fin du Club dont les locaux seront vendus à la fin des années 80 à la grande distribution. Jean Baudion baissera le rideau sur l'écran immaculé du Ciné Palace en 1975.

1987

Rénovation et nouveaux projets, les élus locaux engagent de gros travaux qui dureront 6 mois :une salle de cinéma (214 places) desservie par un ascenseur côtoie une salle plus petite vouée aux activités multimédia qui resteront à l’état de projet.. Le tout pour un investissement de 2 millions de francs.

La renaissance de la salle et au-delà

Le Palace rouvre en 1987, sous la direction de l'entreprise Urbamédia, qui se désengage en 1990.

 

1991

La gestion devient associative par le biais du CAL (Communautée d'Action Locale) qui gère l’animation municipale; celle-ci recrute Bruno Maby.

 

2002

La création d'une nouvelle association indépendante, présidée par Alain Belly.

Depuis 2003 est porteuse des projets de renouveau. Le Palace compte aujourd'hui, huit salariés et est devenu un réel lieu de vie. Outre le cinéma, avec la projection de films 3D depuis peu, les spectacles ont repris en 2001.

 

2005

Création du Café des Images (espace multimédia).

 

Le projet actuel à remis dans l’espace d’aujourd’hui l’ensemble des projets qui ont fait son histoire… le théâtre, le cinéma et le multimédia